My Boocks - Nouvelles et extraits de romans que je compose.

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 Voici ici 3 nouvelles que j'ai composé récemment. Ces texte sont ©copyright et m'appartiennent. Toute copie, total ou partiel peuvent entraîner des poursuites. Merci de respecter l'oeuvre écrite. Ces textes sont tout public.
 

La fin du règne

Le Renard et le Loup

Paroles d'oiseaux


Textes et scénarios: Chris Draco

LA FIN DU RÈGNE (écrit le 16 décembre 2002)

Tous étaient là, présent. Chacun une belle parrure, les femelles aussi qui, par nature, étaient terne, aujourd'hui avaient sorti leur plus beau plumage.

A l'avant, les mâles dominateurs. Ils voulaient toujours être premiers de la fête. Rien ne se passait sans les mâles.

Le crépuscule ! Non, ce sont les bougies qui s'éteignent. Dans le noir à présent ? Tremblement de becs, tout cela est si nouveau...

Et la porte s'ouvre. Une grande porte massive et lourde. Apparaît le seigneur des oiseaux !

Les mâles sont excités, certains commettent des violes ! C'est presque l'anarchie !

Calme plus bas dans la cohue, ils comprennent que ce jour est différent des autres jours.

Le roi des oiseaux avance lentement, sur ses longues et graciles pattes, trainant sa rectrice.

"Le roi est malade ?" Quelle imprudence à celui qui demande ca ! Les becs convergent vers l'imprudent. Une règle est une règle et personne ne peu s'y soustraire.

Coups de becs, gerbe de sang. Le jeune oiseau ayant osé........ dead.

Cependant le roi approche de l'autel.

Sur l'autel, une proie. Une jeune "oiselle" Pas attaché, personne n'ose défier le roi.

Calmement, toujours semblant aussi sur de lui, le roi s'abaisse vers l'oiselle. "Quel est ton nom" Le roi a parlé !
"Bird..." dis la jeune oiselle intimidée.

Le roi la caresse du regard et...

Silence autour du maître des lieux. Plus aucun mouvement. Tous attendent la sentence finale.

"Mortttttttttt au roiiiiiiiiiiiii !"

Quelques rebelles se jettent sur le roi et lui arrachent la tête !

Des rebelles que personne n'attendaient... qui aurait pensé que cela arriverais ainsi ? Même l'oiselle n'a pu en profiter. La malheureuse a subit les affres du roi avant sa mort.

Le roi gise à présent au sol, dans une mare de sang. Son sang. Ses ailes, son bec, arraché. Qui pourrait le reconnaître ?

Personne. Tous les oiseaux se retournent. Un autre le remplacera, peut être. Pas de scrupule. Qui a tué le roi ? Tout le monde s'en moque. C'est ainsi la vie chez les oiseaux.

C'est....... la fin du règne.

Chris Draco

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LE RENARD ET LE LOUP (écrit le 16 décembre 2002)

A la saison des amours, un jeune renard ne trouve aucune femelle. Tout seul et abandonné  ne sachant que faire.

Un jour, alors qu'il chasse dans son domaine, il croise une jeune louve.

-Bonjour, dit le renard au loup.

-Bonjour, lui sourit la louve.

Le renard regarde la belle du bout du museau au bout des pattes.

-Vous... vous êtes belle, lui flatte le renard.
                                                                        
La louve souris.

-Tu me semble bien seul, petit renard. Que fais-tu par ici ?

-Je chasse, pour me nourrir.

La louve lève la tête et renifle l'air.

-C'est la saison de reproduction, n'as-tu pas de femelle ?

Le petit renard est tout intimidé.

La louve s'avance vers lui.

-Veus tu que je sois ta femelle ?

Le renard fixe la louve d'un regard étonné.

-hein ! ? ...

-Ne fais pas cette tête la, lui dit la louve. Je suis sur que tu seras un bon mâle.

La louve se lèche les babines.

-heu... tu veus me manger ?

La louve s'assis à coter du renard, et se met à rire.

-Bien sur que non, si je voulais te manger ce serait déjà fait. Et pourquoi te mangerais-je ? Non, je ne mange pas les renards.

-Mais... tu viens de me proposer un accouplement, tu es un loup, moi un renard. Nous ne sommes pas de la même espèce.

La louve tendit une patte vers le jeune renard.

-Regarde mes pattes, que vois-tu ?

Le renard, intrigué, regarda les pattes de la louve, mais sans rien desceller.
-Heu... je vois ne rien de spécial si ce n'est que tu as des pattes... ?

La louve souris à nouveau

-Regarde bien.

Le renard regarda encore les pattes de la belle. Mais rien de particulier. Il ne savait pas ou la louve voulait en venir.

-Je vais t'aider. Qu'est ce qu'il y a sous mes pattes ?

-Des... des coussinets ?

-oui.

La louve poursuit. "Nous sommes toi et moi des canidés, des canins. Loup et Renard, donc nous sommes de la même famille."

-ah...

-Alors nous pouvons aisément nous reproduire ensemble et porter une niché de petit renard-loup.

Le renard souris.

-Alors je suis d'accord !

Et ainsi, le jeune renard et la louve se mirent ensemble, pour le meilleure et... pour le pire.

Chris Draco

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PAROLES D'OISEAUX (écrit en 2002)

Deux grands oiseaux blanc argenté se posent sur un python rocheux. Ils s'accordent une petite halte pendant leur migration.

L'un se lisse les plumes des ailes, le second, plus jeune, s'approche.

-Puis je te poser une question ?

L'oiseau redresse le bec en direction du jeunot "visiblement il ne connaît pas les bonnes manières" ce dit il.

-sais-tu que ca porte-malheur de me déranger alors que je me lisse le plumage ?

Le jeune oiseau baisse la tête.

-hum... Néanmoins je t'écoute. Qui y a t'il ?

-je voudrai savoir...  pourquoi avons-nous tant de haine envers les humains ?

Moment de silence. Le jeune oiseau piaf du bec.

L'adulte retourne à son lissage, mais le petit insiste.

-pourquoi, pourquoi, pourquoi, pou...

-Silence !

-ce sujet est donc si fâcheux pour que tu ne daigne pas à répondre ?

L'adulte ébroue ses ailes.

-alors. ?

-Les humains ne nous aiment pas !

Le jeune oiseau ne semble pas convaincu par cette réponse.

-pourquoi ?

L'adulte lance un regard mauvais sur le jeune oiseau.

-parce qu'il nous chasse pour nos plumes pour en faire des..... parures pour leurs belles !

-c'est tout... ?

-ils ne nous aiment pas !

-Et alors, poursuit le jeune oiseau.

-Et alors cela est une raison valable pour dire qu'ils ne nous aiment pas !
-certes..... mais s'ils ne nous aiment pas ils aiment alors nos plumes... donc ils nous aiment un peu.

-Conclusion stupide ! Tu es trop immature pour en juger !

Le jeune ne s'arrête pas à cette conclusion.

-Si nous ne leur montrons pas que nous les aimons alors il n'y aura jamais de décision de leurs part.

-Nous ne pouvons pas aimer ceux qui nous tuent !

-Alors c'est sans fin.

-c'est sans fin !

Soudain, une déflagration. La tête de l'adulte explose dans une gerbe de sang, son cerveau éclabousse son magnifique plumage.

Il tombe de son perchoir, le jeune reste hébété.

En contrebas, deux humains, des chasseurs.

-Joli tir ! En pleins dans la tête !

-oui, l'homme sourit, belle prise allons le chercher avent que son sang ne tache sa belle parure.

Le second homme demande :

-A propos. Pourquoi nous détestons autant ces oiseaux ?

L'autre gars s'arrête et se retourne.

-Pourquoi ? Heu... bah ! Parce qu'ils ne nous aiment pas !

-oui...  juste. L'homme sourit à son tour.

Le jeune oiseau observe les humains alors qu'ils ramassent le cadavre de son congénère. Et il se met à penser "Si les humains ne nous aiment pas et que nous ne les aimons pas non plus, alors c'est sans espoir... Ou alors si je faisais le premier pas" ?

L'oiseau s'envola et se dirigea vers les deux humains.

A moins de quelque mètre, il s'écroula à son tour. Une balle venait de lui transpercer le coeur.

-Bien ! Deux pour le prix d'un ! La prise est plus que bonne aujourd'hui !

Chargé avec leurs proies, les deux chasseurs, joyeux, rentrés chez eux.

La vie est dure pour les oiseaux.

Chris Draco

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